mardi 30 janvier 2007

Tourne le disque, ou change de disque, comme on dit chez nous...

Après bien des "aventures" il me semble que le temps est venu de tourner une page de plus, pas que des informations capitales justifient ce nouveau message, mais la merde est bien assez remuée à mon avis, et les remueurs ou remueuses de tout poil sont invité à faire un tour ailleurs.

Pour revenir à nos moutons, ou plutôt dans nos basquettes, il n'est pas inutile à mon sens d'aborder encore une fois cette fameuse liste d'ouvriers de la une susceptibles de faire mouvement vers la deux.
Oui oui on sait que cela était prévu depuis longtemps, mais là les choses s'organisent du côté de Swissmetal. Différents scénarios sont donc envisageables, pour tenter d'en inventorier quelques uns je dirais que soit on choisira le maximum de "douceur" et cette mutation se fera petit à petit, soit encore nous allons vers une nouvelle annonce de licenciements en bloc.
Est-il possible de se planter complètement? Franchement à moins d'un retour en arrière et d'une manoeuvre de contournement cette finalité semble bien être le scénario choisi.

Quelles vont être les réactions des divers protagonistes, commissions, syndicat UNIA, ouvriers qui "transitent", ouvriers mis à la porte, ouvriers de la 2, ouvriers déjà licencié dans les 112, et quelle stratégie de la direction pour "vendre" sa nouvelles décision comme inévitable.
Seul l'avenir pourra nous le dire, ce qui est certain c'est qu'un sentiment de désolation et de tristesse domine dans les discussions des ouvriers de l'intérieur. Mais à l'extérieur les diverses attitudes observées divergent, il semble que certains ne luttent plus pour les ouvriers mais pour la Boillat, sentiment qui semble être partagé par de plus en plus de monde du côté des licenciés.

Merci pour vos commentaires

jeudi 18 janvier 2007

Une année depuis le début de la seconde grève...

Que de luttes, que de rebondissements, que de menaces, de mensonges de cette direction, que de solidatités aussi, de riches échanges, que de rires et aussi de tristesse devant tous ces licenciements, devant le spectacle de cette Boillat qui privée de ses cadres et de nombreux ouvriers est en état de survie.
Ce qui est très inquiétant, c'est qu'au chevet du malade, c'est toujours le même toubib qui prescrit les remèdes, Martin Hellweg et sa clique, à quand le départ pour Sirius ???