vendredi 22 août 2008

Enfin du sérieux...

Swissmetal nous sort enfin un "commune niquée" de presse "con crêt".

"Swissmetal s'engage dans le développement des matériaux"

Enfin du sérieux, l'avenir est assuré, réjouissons-nous. Il est vraiment stupéfiant d'apprendre qu'un producteur de matériaux s'engage pour la recherche de nouveaux alliages.

Car franchement, aprés les différents communiqués du mois de juin, on est en droit de se poser des questions...

Le 2 juin, on nous annonce un nouveau symbole à la bourse (SWX au lieu de UMS). C'est vrai qu'avec un curriculum international, un symbole en français, ça la fout mal...

Le 5 juin, on coule à nouveau des bronzes, mais cette fois dans le parc national...

Le 6 juin, sous le nom de "contrat d'engagement", on nous annonce que le constructeur aéronautique Dassault a signé une "lettre d'intention" pour la fourniture éventuelle de l'alliage CN8 pour l'équipement de ses avions, au cas ou peut-être la confédération décidait d'acheter des avions de type "rafale"...

Le 23 juin, il nous est annoncé que des collaborateur du groupe on pu acheter des actions Swissmetal. (les pauvres...)

Le 24 juin, on nous dit que la presse (M5P) sera peut-être bientôt fonctionnelle, suite à une série de modifications, mais on ne sait toujours pas quand.

Le 25 juin, on nous assure que peut-être prochainement, si tout va bien, on espère arriver selon toutes probabilités à voir la fin éventuelle du déménagement. Il semble même que certaines machines aient été "améliorées" au cours du transvasement. Il doit sans doute s'agir des machines destinées à la casse, car elle ne pourront plus produireont de rebuts...


Et voilà, la rentrée arrive, on repart enfin sur des annonces sérieuses.

Y a-t-il eu un changement au sein du conseil d'administration ?

Le responsable de la communication a-t-il été viré ?

Un stagiaire a-t-il été nommé à sa place ?

C'est sur ces graves questions que je vous souhaite un excellent weekend...

T.L.

mercredi 9 avril 2008

CFF Cargo, un espoir légitime?

C'est fait, l'assemblée du personnel des ateliers tessinois a voté à l'unanimité la fin de la grève. Samedi, les CFF ont avalisé le retrait du projet.


Après un mois de grève, la décision des 430 travailleurs des ateliers CFF Cargo a été prise à l'unanimité lundi matin mais sans l'enthousiasme qui a caractérisé les précédentes assemblées.

"Nous avons gagné une bataille mais pas la guerre", a lancé Gianni Frizzo, le leader des grévistes en début d'assemblée "et nous ne devons pas baisser la garde." Il a décrit les quatre points décidés samedi par les parties 1) Le retrait par les CFF du plan de restructuration et le retour à la situation en vigueur au 6 mars dernier. 2) La suspension de la grève 3) L'avenir à donner aux ateliers de Bellinzone 4) L'organisation d'une table ronde.

"L'engagement de la direction des CFF de retirer le plan de restructuration a été donné par oral pour l'heure", a expliqué M. Frizzo, "mais ce matin, le conseiller fédéral Moritz Leuenberger m'a contacté pour confirmer la teneur de ces quatre points." Bon c'est bien, mais le papier avec timbres et signatures.... C'est encore mieux, mais continuons.

Comité de grève réélu
Le comité de grève comptant 7 membres a été réélu à l'unanimité. Il va négocier durant la table ronde. L'assemblée des travailleurs se réunira chaque vendredi à 13h00 pour être informée.





La reprise du travail a été fixée à mercredi: le personnel se rassemblera à 07h00 devant le portail des ateliers et entrera en cortège, portant drapeaux et banderoles, symboles de la lutte.

Les 430 employés de CFF Cargo à Bellinzone ne resteront pas les mains vides. Les syndicats et le comité de grève pourvoiront à leur perte de salaire à fin avril. Chaque ouvrier touchera de 4000 à 4500 francs, selon le nombre d'enfants à charge. Le salaire de mars avait été régulièrement versé aux grévistes.

De leur côté, les syndicats ont exprimé leur satisfaction à l'annonce de la suspension de la grève. Le SEV (Syndicat du personnel des transports) a loué les négociations menées samedi dernier par le conseiller fédéral Moritz Leuenberger. "Une deuxième mi-temps difficile nous attend", a précisé le SEV, qui demande aux CFF "de faire preuve de plus de fair-play."

Fribourgeois déçus
A Fribourg entretemps, les employés du Call Center de CFF Cargo se sont dits plus que déçus par les CFF à qui ils reprochent d'être déloyaux. Ils maintiennent cependant leur stratégie: revendication du maintien du Call Center, discussions, pas de grève et une grande manifestation jeudi.

Le secrétaire central du Syndicat du personnel des transports (SEV) Eric Levrat ne se prononce pas sur une éventuelle grève: "Après la manifestation de jeudi et la rencontre entre les CFF et le Conseil d'Etat agendée lundi prochain, nous ferons le point", a-t-il dit à l'ATS.

Deux poids deux mesures
M. Levrat se dit ulcéré par la politique des deux poids deux mesures appliquées par les CFF à l'encontre de Fribourg. Le président du gouvernement Pascal Corminboeuf et le directeur de l'économie Beat Vonlanthen ont également fustigé l'attitude des CFF sans prendre de pincettes.

Ils l'ont répété sur tous les tons et même de manière très officielle devant le Grand Conseil vendredi dernier: "Les CFF nous ont trompés". Pas plus tard qu'en janvier dernier, il n'était pas question de fermer le centre service clientèle de CFF Cargo à Fribourg, mais au contraire de faire passer l'effectif du personnel de 165 à 237.

Pétition à Bienne
A Bienne, les employés des ateliers industriels de CFF Cargo ont lancé une pétition invitant l'ex-régie à leur fournir des informations sur l'avenir de leur site. Cette pétition, qui doit circuler dans les ateliers, sera remise la semaine prochaine aux CFF, a expliqué Beat Jurt, de la section Jura-Mittelland du SEV.

Les employés souhaitent que la direction des CFF rencontre des représentants du personnel et du syndicat à l'occasion d'une table ronde. En attendant, Beat Jurt a annoncé que des tracts seront distribués vendredi devant la gare de Bienne.



Un petit commentaire:


Mais que dire de cette situation, la configuration est en quelques points ressemblante avec celle de la Boillat, des grévistes courageux, des drapeaux UNIA partout, nous sommes en suisse, et basta.

Pour le reste le contexte est bien différent. En effet l'état est actionnaire, cette entreprise dégage un important capital sympathie national, SBB, CFF, pas rien pour nos concitoyens, du coup nos politiques sont mal pose, mais contrairement à la Boillat ce n'est pas un requin qui débarque, mais un chef d'entreprise qui dégraisse pour faire face à une situation difficile, ou une mission impossible qu'on lui a donné, et il n'est là que depuis quelques mois...

Est-ce que ces "différences", capital sympathie et l'état actionnaire, vont suffire à faire pencher la balance dans le bon sens? Espérons le, pour l'instant ces chers ouvriers n'ont en tout et pour tout que des promesses en échange de la reprise du turbin, mais de bien belles promesses et apparemment pas de menaces syndicales, pas mal. Ces promesses faites oralement par la direction et confirmées par téléphone par ce cher Maurice. Et bien le décor est planté, encore les bons conseils de papy Bloch pour endormir le monde et ils vont tous se retrouver chocolat...

Je suis pessimiste, c'est vrai, mais au fond je ne souhaite qu'une chose, c'est que la solution des licenciement ne soit pas prise au conte goutte, une fois les médias loin de la scène et ceci dans l'indifférence générale, avec le même résultat final.

Nous avons raison de faire des cadeaux fiscaux aux gros actionnaires. Un super paquet fiscal vient de passer la rampe, et pour en faire la promotion la mise en évidence de la petite part de gâteau "positive", soit des petits patrons qui récupèrent leur capital en fin d'exercice, ceci pour mieux cacher la grosse part offerte aux actionnaires multimillionnaires de tous poils.
C'est formidable, une véritable crapule et un sacré menteur ce Mr Merz, mais quelle honte. Une semaine après la votation on nous invite déjà à revoir la TVA à la hausse, quel lien avec CFF Cargo? Tout cet argent perdu dans les caisses de l'état serait bien mieux investi dans une entreprise comme les CFF, et dans d'autres comme la poste, garantissant un service public de qualité.

Le problème de fond, c'est de donner à une entreprise pareille des objectifs irréalisables, et ça devient partout pareil dans les services publics, il faut faire mieux ou autant bien avec toujours moins de moyens, en faisant face à la libéralisation du marché et aux nouveaux concurrents, après c'est la chasse aux sorcières pour savoir qui a pris de mauvaises décisions.

Nous investissons en moyenne 10% du PIB de moins dans les services publics que nos voisins européens, et 20% en comparaison à certains pays nordiques. Dans le lent retour à un état minimal il ne faut pas s'étonner de tels résultats, continuons de tout liquider et préparons nous pour la prochaine grève...

FC

lundi 21 janvier 2008

CEO de SwissLetal, le départ, on tire la chasse...



"Il faut parfois savoir balayer ce que l'on croyait solidement construit pour tout recommencer"

Citation de Vera Farminga.




"Les mots sont comme des sacs: ils prennent la forme de ce qu'on met dedans"

Citation d'Alfred Capus

et après avoir cité autant de fois Swissmetal cette direction dans ce message, vous vous demandez encore pourquoi ce dernier ressemble autant à de la merde?

Allez, bonne Année 2008, et qu'elle soit celle du renouveau, on tire la chasse?

FC